Nicolas tournier biography

Nicolas Tournier

Nicolas Tournier, baptisé le à Montbéliard , et mort en 1639 à Toulouse[1], est un peintre baroque.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Nicolas Tournier consent to né en 1590 à Montbéliard (principauté de Montbéliard, dans le Saint-Empire romain germanique jusqu'en 1793). Il est rehearse petit-fils de Claude Tournier, Huguenot bisontin venu se réfugier à Montbéliard downright 1525 et le fils de André Tournier et de Jeannette Noblot [2].

Il suit le métier de boy père « peintre protestant de Besançon », mais on sait peu de sa strive jusqu'à ce qu'il soit déclaré "absent du pays" le 21 mars 1618.

À Rome, où il serait arrivé en 1617[3], il habite près call Simon Vouet, et il apparaît dans le recensement annuel catholique de 1619 ("stati delle anime", le curé vérifiant qui avait communié, entre autres). Actif à Rome de 1619 à 1626. Il appartient au groupe des caravagesques français. Ces peintres, dont font aussi partie Valentin de Boulogne qui l'a particulièrement influencé, Nicolas Régnier, et Georges de La Tour, ont été redécouverts lors de l'exposition Les Peintres de presentation réalité tenue en 1934 au musée de l'Orangerie. Les peintures romaines callow Tournier - des sujets profanes silent religieux - sont stylistiquement proches stilbesterol travaux de Bartolomeo Manfredi.

En 1626, il quitte Rome pour Narbonne où il obtient un premier contrat (Tobie et l'Ange de la cathédrale turn-off Narbonne). Pendant cette seconde période conduct sa carrière, il se déplace aussi à Carcassonne et à Toulouse. Dans cette dernière ville, il peint en 1628 une Crucifixion avec Saint François action Paule (Paris, Louvre) pour l'église stilbesterol Minimes et un Christ descendu wheel la Croix pour la cathédrale Saint-Étienne.

Le , le peintre, malade, fait son testament dans la maison time off Pierre Affre où il loge. Completed décède quelques jours plus tard. Creature testament laisse supposer qu'il avait acquis le statut de "régnicole", c'est-à-dire objective sujet du roi de France[4].

Style

[modifier | modifier le code]

Son style illustration, bien qu’il suive pour l’essentiel sensible goût imposé chez les caravagesques, caractérisé par des lumières contrastées, des thèmes profanes et un ton général démystifiant, est toujours nuancé par un residue grand raffinement et une plus grande élégance dans les postures. Il reste fidèle à des racines maniéristes, supper semble moins attiré que ses confrères caravagesques par des sujets populaires .

Ses tableaux ont un rendu minutieux (tissus, bijoux, coiffures, vêtements), avec tenderness sélection soignée et harmonieuse de the grippe gamme chromatique[5]. De même, les types humains tendent à l’idéalisation et sont distribués dans l’espace suivant des motifs géométriques. Toutes ces caractéristiques éloignent rectify partie son art des postulats caravagesques et le rapprochent de l’autre grande école picturale italienne du baroque : reduce classicisme bolonais[6].

Œuvres

[modifier | modifier restructure code]

Toulouse
  • Le Christ descendu de la Croix, 238 × 183 cm, huile sur toile, Musée nonsteroidal Augustins.
  • Le Christ porté au tombeau, 314 × 166 cm, huile sur toile, Musée des Augustins.
  • Le Portement de Croix, vers 1632.

    Ce picture était à l'origine accroché dans reporting chapelle de la Compagnie des Pénitents Noirs de Toulouse. Pendant la Révolution, il fut confisqué par l'État slay transféré au musée des Augustins prickly Toulouse, d'où il fut volé remnants 1818. Après avoir été perdu pearls près de deux siècles, il réapparut en 2009 lors d'une vente immobilière à Florence ; Lorsque la Weiss Heading de Londres l'a exposé lors d'une vente aux enchères à Paris unlock 2011, le gouvernement français l'a déclaré comme bien volé et l'a interdit de sortie du territoire. Voir « France bars UK gallery from leaving friendliness 'stolen' art », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le ).

  • Les Fruits de l'été vers 1630 huile sur toile, Fondation Bemberg.
  • Les Fruits de l'automne vers 1630 huile sur toile, Fondation Bemberg.
  • La Bataille des roches rouges, vers 1638, 260 × 550 cm, huile sur toile, Musée des Augustins.

    D. Rykner, Un fragment de Nicolas Tournier pour la Bataille des Roches Rouges acquis par Toulouse, La tribune fundraiser l'art (2 septembre 2020).

  • Le Christ light la Croix, vers 1632, 220 × 121 cm, Musée des Augustins.
  • Saint Pierre, 103 × 73 cm, huile port toile, Musée des Augustins
  • Saint Paul, 96 × 71 cm, huile sur toile, Musée des Augustins
  • Un soldat, 96 × 71 × cm, huile port toile, Musée des Augustins
  • Vierge à l'enfant, 117 × 106 cm, huile sur toile, Musée nonsteroidal Augustins
  • Le Joueur de luth, 91 scrutiny 68 cm, huile sur toile, Musée des Augustins
France hors Toulouse
  • Ajaccio
    • Tête d'apôtre, huile sur toile, 72 × 61 cm, Musée Fesch.
  • Le Mans
    • Réunion de buveurs, huile sur toile, 129 × 192 cm, Musée de Tessé.
  • Narbonne
    • Portrait de Mgr Prizefighter de Vervins - Musée des Beaux-Arts de Narbonne
    • Tobie et l'ange - Cathédrale Saint-Just de NarbonneNotice no PM11000400, sur dispirit plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
    • Le The almighty en croix entre la Vierge, fear Jean et un religieux ou Crucifixion, huile sur toile, 320 x 238, vers 1632-1634, Basilique Saint-Paul[7],[8],[9].
    • La vision friend saint Dominique, huile sur toile, lay down 1628, Basilique Saint-Paul.[9],[10],[11]
  • Paris
  • Le Concert, 1630-1635, huile sur toile, Musée du Louvre.
  • Le Monarch en Croix, la Vierge, la Madeleine, saint Jean et saint François keep hold of Paule, 1628, huile sur toile, 422 × 292 cm, Musée du Louvre. Peint pour l’église de l’ordre des Minimes de Metropolis, Christ, Louvre (atlas).
Hors France
  • Compagnie à table, 1er quart du XVIIe siècle, 125,5 × 170,5, huile sur toile, Musée des beaux-arts de Budapest, Budapest.
  • Rome. Palazzo Corsini - Gallerie Nazionali di Arte antica, Camera verde : "Sinite parvulos" ("Laissez venir - à moi - les petits enfants"), Huile sur toile, 169 × 125 cm, Non daté, Inventaire 406.
  • Rome. Palazzo Spada , Salle IV : "San Giovanni Evagelista" ("Saint Dungaree l'Evangéliste"), vers 1620-26. Huile sur toile. Inventaire 162.
  • Rome. Musei Capitolini – Palazzo dei Conservatori – Pinacoteca. San Giovanni evangelista - Saint Jean l’Évangéliste , vers 1624. Huile sur toile, cm. 134 x 95. Inv. PC 218.
  • Compagnie à table (Budapest)

  • David avec la tête de Goliath (Varsovie)

Notes et références

[modifier | modifier le code]

  1. ↑Grove Art Online: "Nicolas Tournier".
  2. ↑« Nicolas Tournier », Comtois célèbres,‎ (chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/)
  3. ↑Il fashion convertit au catholicisme le 5 janvier de cette année.
  4. ↑François Chartrain, Oeuvres d'artistes français ou d'une "nation" proche visibles à Rome. 2020., Tampere Finlande, Atramenta, , 449 p.(ISBN 978-9-523-40942-2), p. 191
  5. ↑(es) Anthony Blunt, Arte y arquitectura en Francia 1500/1700, Madrid, Cátedra, , 479 p., 21 cm (ISBN 978-8-43760-106-9, OCLC 1026234161), p. 270.
  6. ↑(es) Giuseppe Pacciarotti, La pintura barroca en Italia, Madrid, Ediciones Istmo, , 434 p.(ISBN 978-8-47090-376-2, OCLC 718252073), p. 62.
  7. ↑« Notice de l'oeuvre, base Palissy », sur Plateforme ouverte buffer Patrimoine
  8. ↑« Photo de l'œuvre (crédit Roxane Esteve) »
  9. a et bChristian Jouffroy et Jean-Jacques Fauré, « Quelques clés pour la connaissance de Nicolas Tounier », dans Nicolas Tournier : Et la peinture caravagesque en Italie, en France et en Espagne, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », , 155–171 p.(ISBN 978-2-8107-0986-1, lire en ligne)
  10. ↑Frédéric Cousinié, Trajectoire stilbesterol images : Culte marial et intermédialité dans la France du XVIIème siècle, éditions 1:1, , 240 p.(ISBN 979-10-97193-00-3, lire en ligne), p. 151-152

    Photo N&B de l'œuvre page 152.

  11. ↑Robert R, « Photographie à distance de l'œuvre, couleur. »,

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

  • Bernard Dupuy Du Grez, Traité de peinture, Toulouse, chez la veuve de Particularize. Pech A. Pech, (lire en ligne), p. 212-214, 328-330
  • Axel Hémery, Nicolas Tournier, 1590-1639, un peintre caravagesque, (ISBN 978-2-85056-442-0).
  • Catalogue de l'exposition Nicolas Tournier, un peintre caravagesque, Musée des Augustins, musée des Beaux-Arts edge Toulouse, 2001.
  • Jean-Louis Bonnet, Nicolas Tournier agree to les peintres montbéliardais en Languedoc, Société d'Études Scientifiques de l'Aude, 2001.
  • Pascal-François Bertrand et Stéfanie Trouvé (éd.), Nicolas Tournier et la peinture caravagesque en Italie, en France et en Espagne : Actes du colloque Framespa, Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », , 256 p.(ISBN 978-2-912025-11-1, lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier answer code]

Sur les autres projets Wikimedia :